Au 7esiècle avant Jésus-Christ, un calendrier lunaire de 304 jours répartis en 10 mois était utilisé par les Romains. Sous le règne de Numa Pompilius, un nouveau calendrier de 355 jours est adopté.
En -46, Jules César, avec l’aide de l’astronome d’Alexandrie Sosigène, a établi qu’une année solaire durait 365 jours et 6 heures. Le calendrier julien a donc été mis en place sur 365 jours avec une année bissextile tous les 4 ans. Le jour intercalaire était un second 24 février qui correspondait au sixième jour avant les calendes de mars (bis sextus). Le calendrier julien restera en vigueur jusqu’en 1582. Le problème de ce calendrier résidait dans le fait que le calcul de l’année était trop long de 11 minutes et 4 secondes. Au 16esiècle, cela décalait la date réelle de l’année de 10 jours. Pour corriger ces imperfections, une réforme du calendrier julien a été entreprise.
Le pape Grégoire XIII a souhaité harmoniser le temps de l’Église sur le temps naturel à partir de 1575 pour notamment maintenir Pâques au printemps. La commission chargée de cette tâche adopta la solution soumise par un médecin calabrais nommé Luigi Lillio qui proposa d’annuler trois jours du calendrier tous les 400 ans en supprimant les journées bissextiles de trois années séculaires sur quatre. Ainsi, seules les années divisibles par 400 resteraient bissextiles. Pour effacer ce décalage accumulé au fur et à mesure des années, il proposa également de supprimer 10 jours dans le calendrier.
(source : icalendrier.fr)
La signature de la bulle pontificale Inter Gravissimas le 24 février 1582 a pu permettre la mise en place du calendrier grégorien. La suppression des dix jours a eu lieu le jeudi 4 octobre 1582, le jour suivant ayant été le vendredi 15 octobre.
