Ce GT ministériel s’est tenu le 31 mai avec comme ordre du jour le sujet des espaces de travail.
Le ministère nous a fourni un certains nombres de documents qui vont servir à préparer un guide de modification et d’évolution des espaces de travail.
Certes les documents fournis ne sont pas inintéressants.
Mais ils sont uniquement destinés à un guide de transformation des locaux.
Ce qui semble nécessaire, c’est au préalable de savoir pourquoi on va opter pour une transformation des locaux avec une partie en flex office.
Bien sûr il y a la circulaire de la Première Ministre de janvier 2023 demandant d’optimiser les surfaces de bureaux afin de faire des économies et tenir compte du télétravail.
Une des questions fondamentales est de connaître le véritable poids du télétravail et donc le niveau de prise en compte dans la transformation de locaux.
Après une légère euphorie sur le télétravail, certaines administrations ont mis en place des mesures de rationnement des jours de télétravail.
Dans beaucoup de cas, il y a une différence entre les jours majoritairement flottants et la réalité des jours pris.
Comme c’est souligné dans le document, il y a encore des services où l’accueil ou les missions nécessitent des aménagements spécifiques ou des espaces de travail individuels.
La crainte c’est que la volonté du gouvernement de faire des économies incite à des transformations de locaux où la part de flex office est bien trop importante par rapport à la réalité.
La question est aussi : est-ce que ces flex offices sont bien en adéquation avec la majorité des missions et des organisations de travail de nos services ?
A partir de combien de jours de RTT un poste d’agent est-il sensé être transformé en poste sans bureau fixe ?
La question des budgets est aussi au centre des questionnements sur ce sujet.
Quels budgets pour la mise en place de ces nouveaux espaces de travail ?
Ne risquons-nous pas de voir des coupes dans les budgets et de devoir mettre en place ces espaces de travail avec des budgets réduits et donc des conditions de transformations à minima et donc au détriment des agents ?
C’est avec ces questions que nous nous sommes rendus à ce groupe de travail. Compte-rendu à venir.
