Fermeture du Centre des Finances Publiques de Guingamp : Des mesures à prendre pour la sécurité des agents.
Le jeudi 25 janvier 2024, des déchets ont été déversés en quantité sur les abords et les extérieurs du Centre des Finances Publiques de Guingamp, en lien avec le mouvement de mécontentement des agriculteurs. Trois départs de feux ont été constatés sur site en soirée, après que des agri-hooligans aient détérioré le portail d’entrée.
L’UNSA DGFiP condamne fermement ces nouvelles dégradations sur le site Costarmoricain, commises par des individus sous l’empire d’un état alcoolique certain. D’autant que les conséquences auraient pu devenir dramatiques, puisque le CFP n’était pas vide au moment où la poignée d’imbéciles éthanolés ont commencé leur triste cirque : Des agents de nettoyage étaient toujours sur place !
Sur demande d’une majorité de représentants en Formation Spécialisée, celle-ci a été convoquée en urgence pour faire le point ce vendredi 9 février. L’objectif de l’UNSA DGFiP lors de cette FS n’était pas de pointer les « défaillances » de la Direction Locale. Nous ne pensons pas que la Direction ait pu, à quelque moment que ce soit, « anticiper » un débordement, que même les services de renseignements territoriaux ET les organisateurs du mouvement de contestation n’avaient pas prévu. La Direction a pris, dès qu’elle a eut les informations utiles et nécessaires, des décisions visant à assurer la protection des collègues, via un placement en télétravail et une fermeture du site à compter du 26 janvier.
Le SDIS s’est rendu sur place le 30 janvier et n’a décelé aucune trace d’émanation chimique dans l’air. Les déchets ont été évacués le 2 février, et aucun déchet potentiellement dangereux n’a été identifié.
Le site a été ré-ouvert aux agents le 7 février, puis au public le 8 février. Lors de cette réouverture, plusieurs collègues ont ressenti des symptômes inquiétants : maux de tête, picotements, dans une ambiance olfactive « problématique », notamment au rez-de-chaussée. Les déchets à l’extérieur du site n’étaient toujours pas évacués par la ville de Guingamp ce 8 février, et du lisier bouchait une évacuation d’eau pluviale. Des traces de suie sont toujours présentes à l’intérieur du bâtiment.
La Formation Spécialisée s’est prononcée pour lancer une procédure de mesure de la qualité de l’air par une entreprise spécialisée, en espérant que le délai avant d’avoir les résultats ne soit pas trop long. Dans l’attente, tous les collègues sont positionnés intégralement en télétravail, certains pourront être « relogés » provisoirement sur les sites de Saint Brieuc ou Lannion. La présence dans les Établissements France Service, comme à Pabu, Ploumagoar ou Plouisy pourrait être élargie temporairement. Sous réserve de possibilités technique, l’accueil téléphonique est maintenu.
La Direction a tenu informé, de manière régulière, les collègues et les représentants du personnel, en fonction des informations qui leur étaient remontées. Les collègues de Guingamp regrettent l’absence d’un message de soutien publié sur Ulysse. La Direction en a pris bonne note, et continuera à communiquer quotidiennement avec les équipes de Guingamp. La Directrice, comme M Peilloux, a assuré qu’en cas de problème grave, elle restait joignable sur le portable professionnel, y compris en dehors des heures d’ouverture de la boutique de la rue de la gare.
L’UNSA DGFiP des Côtes d’Armor apporte tout son soutien aux collègues impactés par ces actes de vandalisme, et leur souhaite un prompt retour dans leurs services, dans de bonnes conditions.
