La publication récente du rapport annuel de la Cour des comptes dresse un bilan critique de l’action de l’État dans le domaine de l’adaptation au changement climatique. La juridiction financière met en avant l’importance d’une planification basée sur des objectifs clairs.
Le premier président de la Cour des comptes souligne que l’État ne remplit pas correctement son rôle de stratège en fixant des objectifs clairs et en définissant une trajectoire pour les atteindre. Il pointe un manque de cohérence dans les réponses apportées aux enjeux climatiques.
Le rapport aborde divers sujets, notamment la nécessité de rénover les 200 000 bâtiments appartenant à l’État, la préparation des villes aux vagues de chaleur, l’augmentation du budget pour la protection des forêts, et le soutien aux agriculteurs face au déclin de leurs rendements. Il met également en avant l’importance de sensibiliser le public sur les risques de feux de forêt, souvent d’origine humaine. Malgré les recommandations, la Cour des comptes constate un manque de respect des obligations légales de débroussaillage.
La Cour insiste sur l’importance d’une action préventive et recommande des investissements significatifs dans la recherche, notamment dans les domaines de la santé et de l’urbanisme. Cependant, elle rappelle également ses recommandations budgétaires à l’État, soulignant la nécessité de réaliser des économies, bien que l’environnement ne soit pas le domaine à cibler.
L’UNSA soutient l’idée de définir des objectifs clairs et d’investir massivement pour réussir la transition écologique, soulignant l’importance d’une action publique cohérente et efficace à long terme. Le gouvernement devra prendre en compte ces impératifs dans le prochain Plan national d’adaptation au changement climatique.
